J’utilise mon vélo tous les jours.
Je ne fais pas de bruit, je ne pollue pas (ou si peu…). Pourtant je ne bénéficie d’aucun bonus écologique ou prime à la casse.
Je paye seul l’entretien de mon vélo (pour le moment). Si je prenais les transports, mon employeur couvrirait 50% des frais.
Je fais aisément les 30 minutes d’exercice quotidien qu’on me préconise, réduisant mon impact sur le système de santé.
À Paris, la mairie propose une Prime de 400€ pour l’achat d’un vélo… électrique — Si tu utilises tes jambes : peanuts.
Le Vélib a démocratisé l’usage du vélo et la ville s’est dotée d’infrastructures dédiées — mais la France reste un pays latin…
Je ne suis pas responsable des embouteillages mais je catalyse les frustrations des automobilistes, peut-être parce que je me déplace aussi vite qu’eux sans avoir besoin de griller des feux.
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Non, le vélo n’est pas la voiture du pauvre — on peut s’épanouir avec autre chose dans la vie qu’une voiture
Non, le vélo n’est pas juste un jouet de bobo, d’activiste écolo ou de sportif du dimanche — c’est un moyen de se déplacer
Non, le vélo n’est pas dangereux : je n’ai jamais écrasé aucun automobiliste avec mon vélo
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RIDE YOUR BICYCLE